10 règles de diététique

Aussi difficiles que puissent paraître ces règles, elles sont pourtant essentielles pour obtenir des résultats durables lors de pathologies chroniques et rebelles à tous les traitements classiques.

10 règles de diététique pour une bonne santé

par Vincent Grosdemouge

  1. Supprimer le grignotage :

A ne pas confondre avec une collation, le grignotage correspond à un non stop alimentaire. Celui-ci entraîne une stagnation des aliments qui risque d’épuiser le système digestif et de favoriser à terme la prise de poids, les lourdeurs, l’obésité, les troubles digestifs multiples, des troubles du système respiratoire, les allergies, les maladies métaboliques …

  1. Consommer plus de légumes cuits et variés :

Les légumes régularisent la glycémie (permettent de se déshabituer du sucre) et sont antioxydants.

Plus ils sont colorés plus ils en sont riches (brocolis, betteraves rouges, carottes, courges, chou rouge pour ce qui est de l’hiver…). Ils favorisent le transit intestinal.

Cuits de façon douce, ils sont faciles à digérer et soutiennent le fonctionnement de la rate. Excellente source de vitamines, minéraux, oligo-éléments, enzymes (sous réserve d’une cuisson respectueuse type vapeur douce, étouffée à basse température ou Wok). Des légumes de saison doivent donc être présents à chaque repas.

  1. Consommer davantage de céréales et de légumineuses :

légumineuseC’est la base de l’alimentation humaine depuis les cultures. Ce groupe d’aliments est un apport idéal de saveur douce, et d’énergie (riche en glucides).

Il est conseillé de varier du blé en utilisant la quinoa, le riz, le millet, l’orge avec des lentilles, haricots secs, soja, pois chiches, et également des pommes de terre cuites à la vapeur de préférence.

Le blé, l’avoine, l’épeautre et le seigle sont à modérer. Si vous souffrez d’une pathologie/maladie chronique, éliminez le gluten de votre alimentation (autrement dit toutes les céréales contenant du gluten et tous les aliments présentant des traces de céréales contenant du gluten).

Les céréales sont à consommer semi-complètes avant d’être consommées complètes. Cela dépend des capacités digestives de chacun. Certains ne pourront jamais consommer de céréales complètes.

Le pain est choisi demi-complet (ou complet pour les raisons expliquées ci-dessus) de qualité biologique au levain à fermentation lente.

  1. Supprimer les charcuteries et consommer viandes, poissons et œufs modérément :

Au contraire des légumes et des céréales, on observe un excès de consommation de ces aliments.

Si ces aliments sont présents à tous les repas et/ou consommés en trop grandes quantités, ils peuvent se traduire selon les individus par des douleurs abdominales, un manque d’appétit, des selles molles, des diarrhées, des candidoses, des troubles dermatologiques, des nausées, des leucorrhées (pertes blanches vaginales), …

  1. Éviter le plus possible les sucres rapides :

On observe également un excès de consommation de ces aliments.
Pâtisseries, sucre blanc, sirop d’érable, miel, jus de fruits, sodas, biscuits, barres chocolatées,…. Souvent pris entre les repas, tous ces aliments de saveur douce en excès fatiguent la rate.

  1. Diminuer les boissons acides, sucrées, alcoolisées (sodas, jus de fruits, colas…) et les aliments très acides (vinaigres, cornichons, vinaigrettes, câpres..) :

On observe ici aussi un excès de consommation de ces liquides.
Tous les sodas, colas, jus de fruits sont des aliments à la fois sucrés et acides. A terme, ces aliments sont donc source de déséquilibres et de maladies.

Tomates, vinaigre, cornichons, câpres, agrumes, vinaigrettes sont à consommer modérément.

  1. Réduire les aliments crus ou froids :

On observe là aussi un excès de consommation de ces aliments.
Il s’agit aussi bien des aliments de nature froide que des aliments crus (crudités, fruits, céréales non cuites, viande ou poisson crus, blanc d’œuf cru) ou encore des aliments consommés froids ou très froids (sortant du réfrigérateur ou glacés). Tous ces aliments exigent beaucoup d’énergie pour être transformés et épuisent la rate.
Ils sont donc à réduire dès l’apparition des signes de faiblesse digestive, de fatigue ou de frilosité.

Les boissons froides au moment du repas tendent à figer la digestion. Il est plus adapté de boire une tisane voire un verre d’eau chaude (tiède) au moment ou en fin de repas.

Consommez les fruits en dehors des repas (sinon flatulences). En fin de repas, préférer la compote, tartes ou fruits secs.

  1. Eviter les excès de friture, de graisses animales et d’huiles végétales raffinées :

huilesOn observe également un excès de consommation de ces aliments.
Les huiles raffinées sont des aliments dits dévitalisés, indigestes. Mieux vaut consommer des huiles extraites à froid, non raffinées et éviter de les chauffer pour ne pas les oxyder et préserver leurs apports nutritionnels.

Consommez alternativement des huiles riches en oméga 3, 6 et 9 : huile d’olive (cuisson et salade), de tournesol, de colza ou de noix, qui ont une action bénéfique sur le système nerveux et l’intestin grêle (aide à la restauration de sa paroi).

La friture donne des graisses oxydées et les graisses animales sont saturées. Ces graisses sont source de problèmes de poids et de maladies cardiovasculaires.

  1. Réduire, voire éliminer les produits laitiers :

Ces produits sont particulièrement indigestes. Pris en grandes quantités, ils sont sources de mucosités. Un adage chinois dit «les maladies étranges ou opiniâtres ont pour origine les mucosités». De nombreuses pathologies sont induites par l’intolérance de notre organisme face à la caséine, protéine du lait : problèmes rhumatismaux, pathologie ORL, maladies auto-immunes, obésité, pathologies cutanés…

Dans toutes ces pathologies, on préconise l’arrêt des produits laitiers avec de nettes améliorations.
Dans ce cas, il sera prêté attention à la consommation suffisante d’aliments riches en calcium : amandes, sésame, persil, chou vert, brocolis, poireaux,…

  1. Boire chaud en fin de repas sans excès :

Souvent, on profite du repas pour boire. Nous buvons généralement froid et en trop grandes quantités, ce qui nuit à la digestion.

Le bol alimentaire doit être composé d’1/4 de liquides. Ces liquides sont apportés par les légumes et une boisson prise en fin de repas. La tisane digestive est idéale, consommée chaude mais non brûlante.

Un repas composé de sandwich ou pizza sera asséchant et chaud, et devra nécessairement être complété par une boisson chaude digestive.

 

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