ITW : Cyril Amiot

Cyril Amiot

Cyril Amiot fait partie de ces personnalités qui vous propulsent au-delà de vos appréhensions, de vos limites. Fort de ses 20 années d’entraîneurs de triathlon, il arbore un palmarès éloquent (un athlète médaillé de bronze aux championnats du monde amateur de triathlon longue distance 2012, plusieurs podiums IronMan et Half en différentes catégories d’âges, etc.) à travers sa structure Sport Dream. Aujourd’hui Cyril supervise les séances hebdomadaires pour l’Aviron Bayonnais Triathlon avec les autres entraîneurs, une belle histoire commune.

Comment as-tu découvert le triathlon ?
En 1985 en vacances. Un ami de mes parents racontait son expérience sur le triathlon de Nice. La passion était née. En 1989 j’achète mon premier magazine de triathlon. En 1991 premier triathlon dans le haut Jura à Vouglans.

Le Sprint était ma distance préférée. A bloc, à bloc, à bloc et tu vomis !!!!!!!!!

Étais-tu déjà sportif avant ça ?
Je pratiquais le tennis en loisir.

Quelle est ta distance préférée en triathlon ? As-tu un souvenir particulier ?
Au Tricastin, j’ai été “formaté” pour les distances courtes. Le Sprint était ma distance préférée. A bloc, à bloc, à bloc et tu vomis !!!!!!!!! En prenant de l’âge je suis passé sur la distance Half puis IronMan. L’arrivée à l’IronMan de Nice restera un souvenir particulier.

Tu as fait partie de la section durant quelques années. Qu’est-ce qui t’a amené à l’Aviron Bayonnais ?
De retour sur la côte Basque, le président de l’époque m’a proposé d’entraîner au club. C’est comme cela que je suis arrivé à l’Aviron.

Même si tu as toujours gardé contact avec l’AB-Tri que tu as quitté entre-temps, te voilà de retour de façon officielle depuis novembre. Peux-tu nous en dire plus sur ton rôle ?
J’encadre la séance course à pied le mardi soir et je propose le plan d’entraînement hebdomadaire pour la course à pied et le cyclisme. Il y a de top coachs en natation (Guillaume Primault et Hugues Lezotre) pour préparer et encadrer les séances.

Je propose aux athlètes de travailler sous forme de fil rouge leur discipline la plus faible

Plusieurs athlètes de l’AB-Tri ont fait appel à toi à travers Sport Dream pour des préparations spécifiques suivies vers des épreuves telles que Nice ou Hawaii. Expliques-nous ce qu’est Sport Dream ?
C’est une structure d’entraînement que j’ai créé en 2013. Au départ pour formaliser un cadre à mon activité de coach en triathlon, puis progressivement j’ai développé cette structure de manière plus professionnelle en proposant une offre globale (entraînement, nutrition, préparation mentale, …)

Doit-on travailler davantage sur son point faible ou équilibrer les disciplines ?
Le triathlète, par confort, s’entraîne souvent dans la discipline dans laquelle il est à l’aise. L’objectif est de devenir le meilleur possible dans les 3 disciplines. Je propose donc aux athlètes de travailler sous forme de fil rouge leur discipline la plus faible tout en gardant le même niveau dans les deux autres disciplines. S’il est possible d’avoir une progression globale c’est parfait mais c’est rarement le cas.

Pour se faire une idée, quel volume d’entraînement hebdomadaire préconises-tu pour être à l’aise sur un IronMan ?
Le volume d’entraînement pour un IronMan se situe entre 12 et 20 heures d’entraînement par semaine. Le volume horaire sera lié à l’activité professionnelle, la vie de famille et le temps disponible pour le sport de l’athlète. C’est cette équilibre qui fera le résultat final.

Amiot-Mimizan2012
Cyril Amiot mène l’équipe 1 à Mimizan en 2012

Quels sont tes objectifs cette année ?
D’un point de vue personnel, je vais participer à l’Etape du Tour avec une athlète. Je vais suivre en triathlon un athlète sur le Swissman en juin, deux autres sur le triathlon longue distance de Vitoria et 4 autres sur l’Ironman de Nice. En fin d’année un athlète participera au championnat du monde Half et un second au triathlon de Baudreix. Joli programme.

Peut-on s’attendre à des nouveautés dans les années à venir ?
La nutrition aura un rôle majeur à l’avenir dans la préparation en triathlon. Aujourd’hui nous entraînons un muscle à devenir plus fort et un système cardiovasculaire à être performant. Je pense qu’à l’avenir on travaillera sur la sécrétion d’andorphines à l’effort et sur le développement du système nerveux en périphérie des muscles. Ce n’est qu’une piste parmi d’autres 😉

As-tu un conseil pour les nouveaux, les anciens, enfin tous, quoi ?
Le “Plaisir” en course, c’est la base. Si on s’entraîne parfois difficilement l’hiver, c’est pour en profiter pleinement le jour de course. L’impossible est une idée qui a pris sa source dans l’ignorance…

Pratiques-tu un autre sport en plus du triathlon ?
Non, une journée ne fait que 24 heures !!!!!!!

Un dernier mot ?
Je vous souhaite à tous une excellente saison 2017. J’espère voir de jolis sourires à l’arrivée des courses.

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